Le Conseil du Coton et de l’anacarde et l’entreprise Forlivese, active dans
le négoce de la noix de cajou, ont procédé à Abidjan, à une signature de
convention cadre de partenariat qui encadre l’achat de noix de cajou fraîche et
transformée par des entrepreneurs Italiens, en marge du 5e Salon international
de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA 2019).
« Nous avons signé cette convention pour pouvoir les mettre en
connexion avec nos entreprises de transformation de noix de cajou », a
déclaré le directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Dr Adama
Coulibaly, précisant que cet accord est « un partenariat durable » et
non celui d’une campagne agricole.
Il souhaite que les investisseurs Italiens puissent également
s’impliquer dans la transformation des noix de cajou dans un partenariat
privé-privé pour mieux encadrer leur approvisionnement et pour garantir
une traçabilité totale de leur commande.
Le représentant légal de l’entreprise Forlivese, Fabiano Mambelli, s’est
félicité de cet accord qui envisage de créer des débouchés pour les
transformateurs ivoiriens de noix de cajou tout en participant à la
stabilisation de la filière d’anacarde.
L’arrivée des hommes d’affaires Italiens opérant dans le négoce de la noix
de cajou, a été favorisée par l’éco-diplomatie initiée par le représentant
permanent de la Côte d’Ivoire à l’Organisation des Nations unies pour
l’alimentation et l’agriculture (FAO), Seydou Cissé. Selon lui, cet accord
établi entre le Conseil du Coton et de l’anacarde et l’entreprise Forlivese,
est une « excellente nouvelle » puisque les braves paysans ont besoin
que les autorités prennent en compte la chaîne de valeur, et apportent de la
valeur ajoutée.
Créée en 1974, l’entreprise Forlivese est spécialisée dans le commerce des
fruits à coque dont la noix de cajou et de snacks pour apéritif.
A