La 2e
édition du Forum des projets d’investissement de la retraite active a été
organisée à l’hôtel du District, à Abidjan-Plateau. C’était ce mercredi 30
octobre 2019.
Initié par le cabinet YKE Consulting avec à sa tête, Fabrice Kouakou, son directeur général, ce deuxième rendez-vous d’échanges autour des personnes du 3e âge, avait pour thème : « Gestion et financement des projets pour accélérer le développement de la retraite active dans nos pays africains ».
A l’occasion, la secrétaire d’Etat a évoqué quelques actions déjà entreprises
par le gouvernement ivoirien, en faveur des personnes âgées. « L’Etat
ivoirien a engagé d’importantes réformes pour l’amélioration du bien-être de la
personne âgée. Il s’agit notamment, de l’article 32 de la Constitution qui
consacre le principe du respect des droits de la personne âgée ; l’article
380 du Code pénal et 489 et suivant du Code civil qui organisent un régime de
protection particulier en faveur de la personne âgée ; la loi N°2014-131
du 24 mars 2014 instituant la Couverture maladie universelle dite Cmu dont
bénéficient également les personnes âgées et la réforme des retraites avec
l’ordonnance N°2012-03 du 11 janvier 2012 ».
Selon Aimée Zébeyoux, la prise en charge des seniors est demeurée longtemps un
souci pour les gouvernants du continent africain. « Les faiblesses de nos
systèmes de sécurité sociale et/ou celles du système de solidarité formelle
lorsqu’ils existent n’ont pas favorisé la mise en œuvre concrète des politiques
ciblant les personnes âgées », a-t-elle avoué.
Pour sa part, Fabrice Kouakou, directeur général du cabinet YKE Consulting, a
souligné que la population des personnes du 3e âge est assez fournie. Tellement
fournie qu’elle peut être utilisée pour développer une économie forte qui est
l’économie des personnes du 3e âge. Il a exhorté les retraités à changer de
mentalité.
« Le temps est venu de pouvoir agir et non d’être assisté. La retraite
n'équivaut pas au retrait de la vie citoyenne. Ils doivent créer des projets et
se donner les moyens de les réaliser. Ils sont nombreux. Il y a des
associations qui comptent à elles seules, 800 personnes. Les retraités peuvent
s’unir, s’associer et créer des fonds de garanti déjà à leur humble niveau,
ensuite se faire former et initier des projets. Une fois que cela sera fait,
ils auront à coup sûr, des appuis institutionnels qui leur permettront de
booster leurs projets », a-t-il poursuivi. Plusieurs associations de
retraités ont pris part à ce forum.
N’G