Le Directeur
Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, le Dr Adama Coulibaly a animé ce
jeudi 9 mai 2019 à l’immeuble Caistab à Abidjan Plateau, une conférence de
presse relative à l’actualité de filière coton et Anacarde.
Le conférencier
a d’entrée expliqué les raisons des perturbations enregistrées dans la filière
en ce qui concerne le non-respect du prix bord champ fixé par l’Etat ivoirien à
375 FCFA. Il s’agissait également au cours de cette rencontre de trouver des
débouchés et alternative d’exportation des noix de cajou et de sa transformation.
Pour le Dr
Adama Couliblay,la campagne 2019 de commercialisation des noix de cajou a été
préparée dans une atmosphère de crainte des répercussions des difficultés de la
campagne 2018 et de leurs conséquences sur le comportement des différents
acteurs de l’industrie mondiale du cajou.Toutefois,le Directeur Général de la
filière coton-anacarde s’est voulu rassurant : « Je voudrai rassurer les producteurs que nous sommes organisés et
les achats se font sur le terrain à 375 fcfa.Aucum n’acheteur ne doit proposer
en dessous de ce prix, si tel est le cas
qu’ils refusent de donner leur produit », a-il précisé avant d’ajouté
que : «Que les producteurs
soient conscients de la campagne de commercialisation qui d’habitude se
déroulait sur trois mois ,peut maintenant se prolonger sur sept, huit voir
neuf mois. Il s’agit donc de prendre toutes les mesures idoines qui préservent la qualité du produit une fois bien séché ».
Concernant
la transformation de la filière anacarde, l’Etat ivoirien veut réussir le
combat de la transformation sur place. Selon le Directeur Général du conseil
coton et de l’anacarde, la Cote d’Ivoire n’a pas la capacité de transformer aujourd’hui toute sa production. «Nous avons donc un vrai challenge, un enjeu
extrêmement précis qui consiste à aller résolument ver la transformation »,
a-t-il souligné.
Quant à la
filière coton, elle se porte bien au vu de l’exposé du Dr Adama Couliblay.Pour lui, le secteur
attire les acteurs, le nombre de nouveaux producteurs a augmenté en 2018-2019 de
16,2%, la production également est passé de 88 mille 500 tonnes à 102 860 tonnes de coton en 2018-2019.
Adonis N’G