La plate-forme de la société civile pour l’observation
des élections en Côte d’Ivoire a organisé une cérémonie de présentation des
conclusions de son assemblée générale ce
lundi 29 juillet 2019. A l’occasion, la Plate-forme s’est prononcée sur la
réforme de la Commission électorale indépendante en vue de cycle électorale de
2020. « Nous avons compris très tôt les enjeux de la réforme électorale et avons participé,
pour ce faire, aux cadres de discussions organisés par le gouvernement aux côtés
d’autres acteurs de la société civile et des partis politiques.
Notre démarche a toujours été de bâtir une offre de réforme où la société civile
au sein de la nouvelle commission électorale
devrait jouer
un
plus grand rôle. Nous
nous
réjouissons
que
bien qu’incompris, notre
position dans les
négociations ait
finalement donné
plus
de place aux représentants
des organisations de la société civile. »,
s’est satisfait Koné Ibrahim, président du conseil d’administration de la Poeci avant de marquer son insatisfaction.
Nous marquons des insatisfactions sur la mouture finale, mais espérons que le dialogue se
poursuivra sur les autres aspects, notamment la révision du code électoral, le
découpage électoral, la
composition
des commissions électorales locales et le
mode opératoire de la révision de la liste électorale,
a-t-il poursuivi. Néanmoins, il a félicité
le gouvernement pour
avoir
initié le dialogue inclusif sur
la réforme de la CEI
et a salué l'esprit qui a guidé les travaux
et encourage le gouvernement à
poursuivre les discussions sur les conditions générales des
élections, en vue d'aboutir
à des élections crédibles et apaisées en 2020. Le
PCA de la Poeci a, par ailleurs, réaffirmé la volonté
de la plate-forme de demeurer à équidistance
des
acteurs politiques, pour jouer le rôle de contrepouvoir, de
veille et d’alerte,
car elle voit dans ces futures échéances électorales, une opportunité de connaître enfin une transition pacifique et inclusive du pouvoir d’État.
Adonis N’G