À quelques jours de l’élection de la
présidente d'administration du Caucus National des Femmes Entrepreneures de
Côte d’Ivoire (CANFE-CI), prévue le 30 juillet prochain, Mme Désiree Bognini
Djomand, coordinatrice du comité d'organisation nous situe sur les enjeux de ce
rendez-vous
Mme Desiree Bognini Djomand, vous
êtes la coordinatrice du comité qui a œuvré à la création du Caucus National
des Femmes Entrepreneures de Côte d’Ivoire ? Comment a t’il vu le jour ? Quelle
est son histoire?
Le
Caucus National des Femmes Entrepreneures a vu le jour à l’initiative de la 2e
édition du Forum d’Assinie Mafia désormais, terre de solutions qu’organise
Capital Média avec beaucoup de réussite et qui se tiendra en Mai 2026.
L’intérêt de cette édition est qu’elle s’intéresse d’une problématique non
encore résolue sur l’entrepreneuriat des femmes dont s’est réapproprié le Forum
afin de le sortir de l’ornière . Et pour se faire, les assises sur
l’entrepreneuriat féminin se sont imposées comme une évidence.
Pour
aller aux assises il fallait une plateforme qui réunissent toutes les
initiatives individuelles ou collectives en matière d’entrepreneuriat féminin
et aujourd’hui c’est chose faite.
Par quel processus le Caucus
National des Femmes Entrepreneures de Côte - d’Ivoire a vu le jour ?
Capital
Media dans le cadre des échanges avec les organisations de l’entrepreneuriat
féminin a présenté le projet des assises sur l’entrepreneuriat féminin au Haut
Conseil des Femmes des Femmes Chefs d’Entreprise et appréciant notre expertise
en la matière a bien voulu nous confier la coordination organisationnelle,
Technique & Scientifique.
Nous
avons constitué le comité de coordination composé d’une quarantaine de femmes
Entrepreneures sélectionnées venant plusieurs corps de métiers.
Nous
avons mis en place un protocole de travail et partager les contributions
nécessaires à la rédaction des textes fondateurs. Mais avant cela, il a fallu élaborer
la conceptualisation de la faîtière et ensuite sortir les termes de références.
Une
plateforme de travail avec des compétences diverses et variées n’est pas chose
aidée mais de là a jailli ce que nous savons.
Nous
avons passé au peigne fin les caractères qui devront converger au profil
correspondant à nos vœux et après examen et re explication de l’avocat Me
Jessica Nanou en accompagnement pro bono (prestation gracieuse d’un conseil
juridique), les textes ont été adopté devant un commissaire de justice.
Qu’avez- ressentie à cet instant
?
Ce
fut un moment de soulagement et de grande satisfaction. Un travail d’équipe de
longue haleine qui finit par l’approbation collective. Voir cette équipe fière
du travail accomplie m’a ravit grandement et nous sommes prêtes à continuer à
avancer ensemble. Ce temps passé ensemble à créer du lien. Unies les femmes
sont capables de tout conquérir.
Pourquoi la faîtière est une
grande première et aujourd’hui en revendiquez-vous la paternité ?
Le
Caucus National des Femmes Entrepreneures est enfin une réalité du fait de
Capital Media, entreprise de solutions opérationnelles d’apporter sa
contribution au développement de l’entrepreneuriat féminin en Côte d’Ivoire. Et
cette société a joué le rôle de Facilitateur avec la présence à nos côtés de
monsieur Theodore SINZÉ. Capital Media a donné les moyens financiers et logistiques
pour réussir la création de cette faîtière donc reconnaissons les mérites de César.
Sans Capital Media cet instrument puissant n’aurait vu le jour. Rendons à César
ce qui est à César.
Maintenant
le Caucus National des Femmes Entrepreneures de Côte d’Ivoire est une
initiative majeure pour l’avenir économique de notre pays. C’est une réponse à
l’appel de milliers de femmes qui entreprennent chaque jour et qui n’ont pas
toujours les codes de l’environnement des affaires. Elles réclament un meilleur
encadrement, une assistance et un accompagnement plus approprié dans l’exercice
de leur démarche ou business. Avec l’appui de Capital Média nous avons bâti un
espace collectif, ambitieux et stratégique. Un espace où la solidarité
rencontre la stratégie et où les parcours individuels se transforment en force
collective des communes aux régions et enfin sur le plan national. Le Caucus
offrira des services concrets de représentation, de plaidoyer, de mise en
relation et de renforcement de capacités. C’est un levier nouveau pour celles
qui, hier dans l’ombre, bâtissent aujourd’hui l’économie de demain.
Après l’adoption des textes
fondateurs c’est l’étape de l’élection de la présidente nationale du Caucus
National des Femmes Entrepreneures de Côte d’Ivoire?
En
effet et nous avons spontanément reçu 2 candidatures de femmes dynamiques et
très méritantes qui veulent servir au niveau national en mettant en avance
leurs atouts professionnels.
Ils
se trouvent qu’une délégation de femmes ont rencontré la sénatrice de la
république la vénérable Mariam Jacqueline Dao Gabala pour susciter sa
candidature. D’abord avec beaucoup de réserve elle a écouté les femmes qui lui
ont donné toutes les raisons qu’elle est le bon choix vu son expertise et son
expérience pour des activités similaires et au-delà. Ses résistances n’ont pas
résisté longtemps au plaidoyer de la majorité et c’est un grand plaisir qu’elle
a posé sa candidature.
Nous assisterons à un plébiscite
donc le jour de l’élection ?
Il
faudrait qu’on l’envisage effectivement tant son choix est porté par plusieurs
femmes Entrepreneures.
Quelle est la date de l’élection
?
Le
30 Juillet 2025
Quel est le profil de la
présidente nationale ?
Une
personne ayant les compétences nécessaires pour les missions qui lui seront
confiées et une bonne connaissance des groupements de femmes, appréciée par ses
qualités des partenaires et des pouvoirs publics , disposée et disponible.
Globalement une personnalité consensuelle respectée de ses pairs et qui va
réussir le tour de force d’inviter les pionnières et les figures emblématiques
de l’entrepreneuriat en Côte d’Ivoire à la rejoindre à bâtir cet instrument
puissant qu’est le Caucus National des Femmes Entrepreneures de Côte d’Ivoire.
Avez-vous un message à lancer
pour le succès de cette nouvelle faîtière ?
Aux
institutions
Soutenir
notre faîtière
Aux
partenaires techniques et financiers
Apporter
un soutien pour plus d’impact dans la mise en œuvre opérationnelle
Aux
médias
Relayer
intensément nos actions auprès des populations
Aux
femmes Entrepreneures
Rejoindre
la faîtière mais avant intégrer une structure de regroupement de femmes
Entrepreneures car la loi du nombre joue en notre faveur
L’histoire
économique de l’Afrique de l’Ouest ne peut plus s’écrire sans les femmes. Le
moment est venu d’inscrire leur voix, leur vision et leur valeur au cœur des
stratégies de développement.
N.G