Le 07 mai 2025, à l'hôtel Palm Club de Cocody, Zadi Djédjé, ancien proche de Laurent Gbagbo et exilé politique, a tenu une conférence de presse marquée par une forte charge émotionnelle. Il y a livré un témoignage poignant sur son parcours, son engagement, et son choix de la réconciliation. Dans son discours intitulé « Du Combat à la Réconciliation : Parcours d’un Homme Politique au Service de la Paix », il a retracé son histoire, de la crise post-électorale de 2010-2011 à son retour en Côte d’Ivoire.

Zadi Djédjé a rappelé son engagement en faveur de l’ancien président Gbagbo, notamment en tant que directeur de cabinet adjoint chargé des nouveaux majeurs. Il a évoqué les sacrifices de ses camarades de lutte, certains ayant perdu la vie, tandis que d’autres, comme lui, ont été contraints à l’exil. Ce passage douloureux lui a permis de mûrir et de choisir la voie de la paix.

« La paix ne se décrète pas, elle se bâtit. Elle coûte. Elle demande de l’humilité, du pardon et surtout du courage », a-t-il déclaré avec force. Refusant la rancune et la vengeance, Zadi Djédjé a affirmé être revenu pour tendre la main et encourager la réconciliation nationale.

Soutien au Président Ouattara

Dans une prise de position qui a fait réagir, Zadi Djédjé a apporté son soutien à la candidature du Président Alassane Ouattara pour l’élection présidentielle de 2025. Ce choix, qu’il présente comme un acte de maturité politique et de patriotisme, s’appuie sur le bilan de stabilité et de développement du chef de l’État sortant.

Il a dénoncé les critiques de l’opposition qui, selon lui, prônent l’insurrection sous couvert de revendications légitimes. « Trop c’est trop », a-t-il martelé, dénonçant une opposition aveuglée par la haine et insensible aux progrès réalisés par le pays.

Appel à une élection apaisée

Zadi Djédjé a appelé les acteurs politiques à privilégier le dialogue et la concertation plutôt que la violence, rappelant que la Côte d’Ivoire appartient à tous ses enfants. Il a exhorté les jeunes à ne pas se laisser entraîner dans des affrontements inutiles.

« Ce pays est notre héritage commun ; ne le sacrifions pas sur l’autel des calculs politiques », a-t-il conclu avec gravité, soulignant que son choix de la stabilité et de la réconciliation est un choix pour l’avenir de la Côte d’Ivoire.

M.N