À l’approche de l’élection à la présidence du conseil
d’administration du CANFE-CI, prévue pour le 30 juin, Mme Aimée Gnamien Aman,
cheffe d’entreprise accomplie et fervente défenseure de l’autonomisation des
femmes, dévoile sa vision pour un entrepreneuriat féminin plus structuré,
inclusif et ambitieux. Entre leadership collaboratif, proximité avec les
territoires et transformation digitale, la candidate présente un projet
audacieux, ancré dans les réalités ivoiriennes et résolument tourné vers
l’avenir.
Mme Aimée Gnamien Aman, quelle est votre opinion sur
le CANFE-CI ?
Le CANFE-CI
est, à mon sens, une plateforme stratégique et essentielle pour l’affirmation
de l’entrepreneuriat féminin en Côte d’Ivoire. Il incarne une force collective
capable d’influencer positivement les politiques publiques, de renforcer les
capacités des femmes entrepreneures et de construire un écosystème
entrepreneurial plus équitable et durable. C’est un levier de transformation
sociale et économique incontournable.
Quelles sont, selon vous, les missions du CANFE-CI qui
vont révolutionner l’univers de l’entrepreneuriat féminin?
Les missions
du CANFE-CI sont profondément transformatrices. Il s’agit de :
Structurer
et fédérer les femmes entrepreneures,
Plaider pour
un accès équitable aux financements et aux marchés,
Renforcer
les compétences par la formation continue,
Créer un
cadre de solidarité et de mentorat actif.
En mettant l’accent sur la collaboration et l’innovation, ces missions permettront l’émergence d’une nouvelle génération de femmes leaders, influentes et autonomes.
En tant
que cheffe d’entreprise accomplie, que comptez-vous apporter aux femmes
entrepreneures ?
Je souhaite
partager mon expérience, ma vision et mobiliser mon réseau au service des
femmes. Cela passera notamment par :
La mise en
place de programmes de mentorat sur tout le territoire,
La création
d’incubateurs communautaires dans les zones défavorisées,
Le
renforcement de la formation pratique et l’accès au numérique,
Et surtout,
l’écoute active des besoins exprimés par les femmes sur le terrain.
Je suis convaincue que toute femme peut entreprendre et réussir si elle bénéficie d’un accompagnement adapté et bienveillant.
À l’annonce de l’élection de la présidente nationale, vous avez rapidement manifesté votre intérêt. Qu’est-ce qui vous a motivée dans ce challenge ?
Ma
motivation est née d’un constat : il est temps d’unir nos forces pour faire
véritablement bouger les lignes. Trop de femmes talentueuses sont encore
laissées de côté par manque d’encadrement ou de soutien. En me portant candidate,
je veux porter leur voix, leurs espoirs et leurs ambitions. Cette élection
représente bien plus qu’un poste : c’est un engagement profond en faveur d’un
avenir collectif plus juste.
Quelle est l’originalité de votre projet de gouvernance ?
Mon projet
de gouvernance repose sur trois piliers innovants :
1. La
gouvernance participative, en donnant une véritable place aux femmes de toutes
les régions.
2.
L’approche terrain, avec des comités locaux dynamiques, proches des réalités du
quotidien.
3.
L’inclusion numérique, pour permettre à toutes les femmes, même celles en zones
reculées, d’avoir accès à l’information, à la formation et aux opportunités
économiques.
C’est un
projet moderne, réaliste, mais surtout profondément enraciné dans les besoins
concrets des entrepreneures ivoiriennes.
Quel message souhaitez-vous adresser aux femmes
entrepreneures de Côte d’Ivoire ?
Femmes
entrepreneures de Côte d’Ivoire, vous êtes le moteur silencieux mais puissant
de notre économie. Il est temps que votre voix soit entendue, que vos efforts
soient reconnus, et que vos ambitions soient pleinement soutenues. Ensemble,
construisons une communauté forte, solidaire et prospère. Unies, nous sommes
invincibles. Engagées, nous sommes inarrêtables.
N’G