Selon le colonel Oulatta, l’Afrique noire a mal négocié les
virages de l’histoire du fait surtout de “la nature de ses civilisations” que
de la présence de “ses envahisseurs successifs”, d’abord les arabo-musulmans
puis les européens.
“Elle est donc victime de ses péchés profondément incrustés
dans les plis de ses traditions. Dès lors, elle ne saurait se prévaloir de ses
turpitudes pour désigner aujourd’hui des boucs-émissaires, coupables de tous
ses maux, croyant ainsi réclamer ce qu’elle a perdu”, souligne-t-il sur la
quatième de couverture.
L’auteur préconise que les Etats d’Afrique noire marchent
dans les pas des autres pour assurer leur émergence et ce, “de façon
rationnelle et efficace sur les tableaux de la recherche scientifique,
technologique” avec pour socle, la démocratie et ses valeurs en vue de franchir
les différents paliers du développement.
L’ouvrage a été préfacé par Dr Oswald Padonou. Dans son
argumentaire, il pointe plutôt du doigt cette génération qui observe les tribulations
des Etats africains dont la plupart des gouvernants et hauts fonctionnaires se
révèlent comme de véritables colons noirs pour les peuples qu’ils dirigent,
“des égoïstes dominateurs, absurdes prédateurs, violents despotes qui
assombrissent le présent et obstruent l’avenir de millions d’africains.
L’œuvre littéraire, écrite par cet ancien officier supérieur
des armées, met à nu les maux de cette partie du continent africain dont la
prévalence de la démocratie et l’Etat de droit y restent embryonnaires.
« L’Afrique noire victimes de ses péchés”, comprend 292
pages et est publiée aux éditions L’Harmattan Côte d’Ivoire. Dans sa structure,
il comprend une préface, un préambule, une introduction, un développement en 12
chapitres, une conclusion, une table de cartes et une table d’illustrations
photographiques et bibliographiques.
N’GUESSAN A