PROPOS
LIMINAIRES
(Lundi 10 Juin 2019 à 15 heures – Siège de Cocody)
Par Jean-Louis
BILLON
Secrétaire Exécutif Chargé de l’Information, de la
Communication et de la Propagande.
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Le samedi 8 Juin 2019, le Gouvernement de la
République de Côte d’Ivoire a fait une déclaration, portant le sceau et la
signature de son Porte-parole le Ministre SIDI Tiémoko TOURE, abondamment
relayée par les médias nationaux et internationaux, relative aux propos tenus
par Son Excellence Henri KONAN BEDIE, Président du PDCI-RDA, à l’occasion d’une
audience qu’il a accordée à une délégation de militants de son parti de la Commune
de Koumassi.
Le Porte-parole du Gouvernement a choisi délibérément
des morceaux des propos du Président du PDCI-RDA, sortis de leur contexte, pour
en faire une exploitation tendancieuse ; à l’effet de ternir son image et
porter atteinte à son honorabilité.
Par ce stratagème, le gouvernement en arrive à
qualifier les propos tenus par le Président du PDCI-RDA, comme étant « d’une
extrême gravité, appelant à la haine de l’étranger et de nature à mettre en
péril, au-delà de la paix et de la cohésion sociale, l’unité nationale et
la cohésion du pays ».
Contrairement à cette accusation, à la fois
calomnieuse et démagogique, le Président Henri KONAN BEDIE n’a fait que porter
à l’attention de l’opinion nationale et internationale des faits troublants et
récurrents, vécus par les populations ivoiriennes et qui suscitent de
véritables inquiétudes.
Ces faits, régulièrement révélés par la presse
nationale, internationale et publiquement reconnus par certains membres du Gouvernement,
sont relatifs notamment:
-aux conflits intercommunautaires récurrents ;
-à ce que recouvre l’orpaillage clandestin ;
-et à la fraude sur l’identité ivoirienne.
Au regard de la persistance et de l’aggravation de ces
faits, le Président Henri KONAN BEDIE, en sa qualité d’homme d’Etat et de
Leader politique et d’opinion, est qualifié et bien placé pour aborder ces
préoccupations majeures pour alerter le Gouvernement ainsi que l’opinion sur la
gravité de ces événements qui menacent la paix sociale et la quiétude des
populations ivoiriennes.
Concernant les conflits intercommunautaires.
Est-ce du racisme, de la xénophobie, du tribalisme, de
la discrimination raciale ou religieuse ou de la haine de l’étranger que de
dénoncer cette récurrence de ces conflits communautaires intervenus; notamment
à Bouna (en Avril 2016), Guiglo (2017),Kanakono (le 24 Décembre 2017), Zouan
Hounien en (Novembre 2018), Bangolo (le 24 Juin 2018), Facobly (en
Juillet 2018), Issia (en Octobre 2018 avec la sortie punitive des DOZOS contre
les populations autochtones), Duekoué (en Novembre 2018), Bin Houin (en Avril
2019), Marabadiassa (en Février 2019), Béoumi et Abengourou (en Mai 2019) ?
Assurément que non !
En ce qui concerne l’orpaillage
clandestin.
Est-ce
du racisme, de la xénophobie, du tribalisme, de la discrimination raciale ou
religieuse, de la haine de l’étranger que de regarder comme troublant ce
phénomène qui est une réalité, principalement le fait de non nationaux armés et
domiciliés à la lisière de nombreux de nos villages de Côte d’Ivoire ?
Ces
sites d’orpaillage clandestin utilisent de nombreux enfants et sont sources d’insécurité
et de conflits répétés.
En
matière d’utilisation des enfants, « Le site d’orpaillage le plus actif est
celui de Booré-Etienkro. Le nombre d’enfants engagés sur ce site est d’environ
200 », a déclaré lors de la deuxième conférence mensuelle des chefs de
service initiée par le Préfet par intérim Soro Sana à Dimbokro, le représentant
du Directeur des Mines et la Géologie, Tigori François.
Celui-ci
a déploré l’utilisation des enfants sur ces sites. Cette utilisation des
enfants, dit-il, se fait au vu et au su des autorités. Ces enfants pour la
plupart, sont des écoliers et élèves ayant déserté les salles de classes.
Le représentant du Directeur des Mines
et de la Géologie évalue à 3000, le nombre d’orpailleurs clandestins
présents à Booré dont plus de 85% sont des non-nationaux.
En plus de Booré, plusieurs sites
d’orpaillage clandestin existent également dans le département de Dimbokro à
Bassa-Kouadiokro, Tanoh-Akakro, N’Dayakro, Bengassou et Djèkro.
Relativement aux conflits meurtriers
plusieurs sources en relatent les faits.
L’orpaillage clandestin se développe de plus en plus dans de nombreuses
régions de la Côte d’Ivoire. Certaines
populations ivoiriennes essaient difficilement d’empêcher ces orpailleurs, bien
particuliers, de s’installer, mais sans grand soutien des autorités
administratives. Ainsi, l’on
assiste régulièrement à des affrontements meurtriers.
En voici quelques chiffres sur ces violences orchestrées par ce
phénomène qui s’amplifie.
Kokumbo, au Centre de la Côte d’Ivoire : Côte d’Ivoire : L’impunité et
l’orpaillage clandestin ont encore tué et brûlé
Bongouanou, au Centre-Est : Une jeune fille a été retrouvée éventrée
dans la nuit du samedi 4 mai 2019 par des orpailleurs clandestins sur la voie
Broukro-Aboussounou aux environs de 4 heures et est décédée, le mardi 7 mai à 6
heures, à l’hôpital général de Bongouanou. Interrogée avant sa mort par le
chasseur qui l’a découverte, elle a expliqué avoir été prise à Bongouanou par
deux orpailleurs clandestins dont l’un est le père de son enfant. A l’en
croire, ils avaient promis faire une virée nocturne à Akakro, mais après
Broukro, ils ont dévié dans le sens d’Aboussounou où ils l’ont agressée dans la
brousse avant de l’abandonner.
Koffré ,sous-préfecture de Kasséré, dans
le Nord : Le
commandant de la 4ème compagnie mobile de gendarmerie de Korhogo, le capitaine
Pierre Djah Dago avait été froidement assassiné par des déguerpis d’un site
d’orpaillage clandestin à Koffré, le lundi 30 juillet 2018. En effet, menacés
par les orpailleurs armés de machettes, de pioches et de gourdins et ayant saisi
au collet un gendarme, un collègue de ce dernier avait fait un tir de
sommation, pensant pouvoir dissuader les assaillants. C’est dans la foulée
que le capitaine Dago avait reçu un coup de pioche au dos. D’autres coups de
pioches et de machettes avaient suivi, ne laissant pas le temps à l’officier de
sortir son arme. Il avait été lynché à mort, avec divers objets contondants.
Hiré dans la préfecture de Divo, au
Centre-Ouest : Les jeudi 6
avril et vendredi 7 avril 2017, Hiré avait été le théâtre de violents
affrontements entre gendarmes et jeunes causant la mort d’au moins deux
personnes et de nombreux blessés par balles. Et pour cause, les jeunes pour la
plupart, des exploitants clandestins d’or accusaient les gendarmes d’être à la
base de la mort d’un des leurs.
Alosso dans le département d’Alépé,
au Sud : Cette
localité avait été secouée, le jeudi 14 janvier 2016, par un affrontement
sanglant entre des orpailleurs clandestins et ses populations. L’on dénombrait
à l’issue de cet affrontement, 11 blessés du côté des assaillants et deux du
côté des villageois. A l’origine de ce conflit, qui avait viré sur le terrain
communautaire, une exploitation clandestine des ressources minérales de la
région par des ressortissants ghanéens, le long du fleuve Comoé.
Angovia dans le centre-ouest : Les affrontements sanglants qui ont lieu en Juillet 2014
se sont à nouveau répétés en Mars
2015. En effet, un chasseur traditionnel communément appelé Dozo, avait ouvert
le feu sur un orpailleur clandestin travaillant dans une des nombreuses mines à
Angovia, situé à 70 km de Yamoussoukro.
La victime, avait été transportée d’urgence à l’hôpital, au
niveau de Bouaflé où elle avait reçu les soins que nécessitait son état de
santé. Toutefois, les populations autochtones s’étaient soulevées pour réclamer
le départ, sans condition, des chasseurs traditionnels de leurs terres.
La liste est bien longue que l’on ne
pourrait pas finir d’égrener. L'ensemble de ces événements malheureux ont mis en cause des
Orpailleurs Clandestins non nationaux.
Dans presque toutes les régions de la Côte d’Ivoire, la présence
de ces orpailleurs bien particuliers a atteint des proportions inquiétantes.
Les rapports de l’Union Européenne, des journalistes
indépendants locaux comme étrangers et autres donneurs d’alertes viennent,
quand ils croisent avec la réalité vécue par les populations locales qui
permettent de relever le laxisme complice et approbateur des autorités du pays,
viennent accroitre davantage le trouble dans notre entendement.
A quelles fins donc sont
positionnées ces véritables bandes armées, semblables à des milices bien
organisées ?
En quoi est-ce alors appeler à la haine de l’étranger que
d’appeler la conscience des ivoiriens sur cette réalité ?
Est-ce donc un délit que d’alerter l’opinion sur les dangers qui
guettent la survie de la Côte d’Ivoire que l’on veut absolument transformer en
un no man’s land ?
Est-ce être xénophobe que de réveiller les autorités ivoiriennes
qui semblent se prélasser dans un faux sommeil complice de cette situation qui
menace la sécurité nationale?
Le PDCI-RDA dit qu’il ne faut pas fuir ce débat, le dévoyer car
il y a lieu d’apaiser les cœurs, de rassurer les populations et rendre plus
solide le tissu de la coexistence pacifique des communautés en Côte d’Ivoire;
Ces événements malheureux ont mis en cause des orpailleurs
clandestins majoritairement originaires des pays voisins.
En ce qui
concerne la fraude sur l’identité.
Est-ce du racisme, de la xénophobie, du tribalisme, de
la discrimination raciale ou religieuse ou de la haine de l’étranger que de
dénoncer la réalité de la fraude sur l’identité ivoirienne ?
Lorsque l’Ambassade d’Italie en Côte d’Ivoire a révélé
l’arrivée clandestine de 13.000 immigrés ivoiriens sur les côtes italiennes au
cours de la période du 1er au 31 décembre 2016, le Ministre KONE Bruno,
porte-parole d’alors du gouvernement n’a pas démenti cette information. Il a
plutôt affirmé, le mercredi 12 Avril 2017, qu’après des enquêtes et
investigations menées par le Gouvernement ivoirien, il a été établi que « seuls
2000 immigrés ont formellement été identifiés comme étant réellement des Ivoiriens
sur les 13.000 présumés ivoiriens comme rapporté par l’hebdomadaire Jeune
Afrique dans sa livraison du 15 Avril 2017.
Est-ce de la xénophobie ou de la haine de l’étranger
de déduire que les 11.000 autres immigrés, initialement, identifiés et
présentés comme étant des Ivoiriens du fait des actes qu’ils détenaient, ont
acquis frauduleusement la nationalité ivoirienne ?
La question, ici, est de savoir si ce sont les
étrangers, ne satisfaisant pas aux conditions de naturalisation, qui fraudent
pour acquérir illégalement la nationalité ivoirienne ou si ce sont les
nationaux, pour lesquels aucune disposition particulière n’est requise, qui
fraudent pour acquérir leur propre nationalité.
Chers amis journalistes, vous convenez, avec moi, que
seuls, a priori, les étrangers, incapables de satisfaire aux conditions de
naturalisation, sont enclins à obtenir frauduleusement la nationalité
ivoirienne.
N’est-ce pas le même Ministre, Bruno KONE Porte-parole
d’alors qui a reconnu, à l’occasion du retour de Libye des 150 Ivoiriens candidats
à l’immigration, en affirmant : « qu’il s’est retrouvé même des anglophones
qui avaient des papiers ivoiriens » !
Doit-on tenir pour fausse cette information servie par
le Porte-parole de notre Gouvernement ?
Par ailleurs, n’est-ce pas troublant, malgré toutes
les tentatives vaines de justifications ultérieures qu’un véhicule de transport
béninois STC venant de Cotonou (BENIN) via le Ghana, transportant 280.000
imprimés d’attestation d’identité de l’ONI contrefaits a été intercepté par la
Douane ivoirienne le Samedi 25 Mai 2019 à Noé, frontière terrestre de la Côte
d’Ivoire avec le Ghana et qui étaient convoyés pour alimenter assurément les
laboratoires de production de faux disséminés dans des localités ciblées du pays?
De ce qui précède, le PDCI-RDA s’étonne et s’indigne
du mauvais procès qui est fait au Président Henri KONAN BEDIE.
Le PDCI-RDA voudrait, une fois encore, inviter le
gouvernement ivoirien à faire siens les faits, ci-dessus, révélés publiquement
et solennellement par le Président Henri KONAN BEDIE.
Le PDCI-RDA note que pour sauvegarder l’État de droit
en Côte d’Ivoire, le gouvernement de Côte d’Ivoire doit se sentir interpellé,
après l’adresse du Président Henri KONAN BEDIE et mener les investigations en
vue d’apporter de véritables et rassurantes solutions aux préoccupations des
ivoiriens, des Ivoiriennes et de tous les habitants de la Côte d’Ivoire.
Le PDCI-RDA voudrait porter à la connaissance de
l’opinion nationale et internationale que le Président Henri KONAN BEDIE
demeure profondément attaché à la préservation de la paix, à la sauvegarde de
la cohésion sociale et à la défense de l’unité nationale.
Habité par ces valeurs, à lui inculquées par Félix
Houphouët- Boigny, dont il a la lourde charge de protéger, le Prix qui porte
son nom, le Président Henri KONAN BEDIE ne peut garder le silence devant les
graves dérives observées dans la gestion des Affaires publiques, notamment dans
les domaines des libertés publiques et de la protection sécuritaire des personnes
et des biens en Côte d’Ivoire.
C’est ainsi que, suite aux propos inqualifiables tenus
dans un lieu de prières, le 31 Mai 2019 par la Député du RHDP Mariam TRAORE, demandant
aux imams de les aider pour que « le pouvoir d’état n’échoit pas dans
les mains des impurs …», le Président Henri KONAN BEDIE n’a pas
manqué d’interpeller le COSIM, par courrier, sur la gravité de ces propos
qui menacent la laïcité de l’Etat, l’équilibre de la nation et l’Etat de droit.
Le PDCI-RDA voudrait rappeler à l’attention de tous,
que le Président Henri Konan BEDIE demeure favorable à l’intégration des
peuples et des nations de la sous-région, et ce, conformément à la préservation
de l’Etat de droit qui oblige le Gouvernement à faire respecter les règles et
les lois applicables à la protection de la mobilité des personnes et des biens,
pour une cohabitation et une coexistence pacifique entre les populations
ivoiriennes.
Telle est la conception républicaine du Président
Henri KONAN BEDIE pour une intégration réussie et une vie harmonieuse des
peuples résidant en Côte d’Ivoire.
Cette conception constitue un gage de succès pour
notre démocratie, dont l’une des échéances majeures est l’élection
présidentielle d’octobre 2020.
Chers amis journalistes, vous convenez avec moi que
tous les faits dénoncés par les soins du Président Henri KONAN BEDIE pourraient
constituer un frein à la libre expression des citoyens lors de cette
élection.
Convaincu que les propos du Président Henri KONAN
BEDIE sont de nature à inviter le gouvernement à faire face à ses
responsabilités, le PDCI-RDA voudrait, ici, par ma voix lui rendre un vibrant
hommage pour son action de sauvegarde, de préservation de la paix et de
promotion de l’intégration des peuples en Côte d’Ivoire.
Les archives de la République ivoirienne contiennent
des preuves de son attachement et de son engagement en faveur de l’intégration
de milliers de frères burkinabés naturalisés. Ainsi, comme exemple, le
Président Henri KONAN BEDIE a signé le 26 septembre 1995, un décret portant naturalisation
de 8.133 de nos frères burkinabés de Garango, Koupéla et Koudougou dans les
Départements de Bouaflé et de Zuenoula .
En conclusion, le PDCI-RDA salue la clairvoyance et le
sens de l’anticipation du Président Henri KONAN BEDIE sur les grandes questions
de la vie de la nation ivoirienne.
Le PDCI-RDA remercie, vivement, tous les partis
politiques et l’ensemble des forces vives de la nation, qui n’ont pas hésité à
exprimer clairement leur soutien aux propos du Président Henri KONAN BEDIE.
Un tel soutien est la preuve que ces faits sont des
réalités connues des Ivoiriens.
Ils sont récurrents et d’une extrême gravité.
C’est pourquoi, les propos du Président Henri KONAN
BEDIE ont inspiré dans l’opinion des ivoiriens un même sentiment, communément
et largement partagé.
Malheureusement, le Gouvernement ivoirien se refuse à
comprendre et à appréhender la juste mesure des propos du Président Henri KONAN
BEDIE.
Le gouvernement ivoirien a choisi, une fois encore, de
classer à dessein ces propos comme procédant de la surenchère politique
opportuniste et de mettre en œuvre, son outil de défense préféré qui est la stigmatisation,
la désinformation et la mise en avant du spectre de la haine de l’étranger
qu’il instrumentalise faussement pour ne pas avoir à faire face à la réalité
des choses.
Dans quel pays sommes-nous où l’on ne peut pas faire
des constats, des analyses ou simplement tenir des propos pour alerter sur un
certain état du pays, un péril qui guette la nation en utilisant le mot «
étranger » « non nationaux » sans que l’on ne soit taxé
faussement de xénophobe ou d’ivoiritaire, notion au contenu dévoyé pour servir
de basses manœuvres ?
Partout, dans le monde, les acteurs politiques se
soucient des flux migratoires, de la politique vis-à-vis des étrangers par
rapport aux nationaux, de l’état de la coexistence entre les communautés qui se
créent, leur installation, leurs occupations, des rapports de ces flux avec la
sécurité nationale et la sauvegarde de la paix publique.
Le
PDCI-RDA qui est un parti de rassemblement, en appelle à la vigilance de tous
les Ivoiriens du Nord au Sud, d’Est en Ouest en passant par le centre afin que
l’usage abusif de la stigmatisation et de la manipulation de certains concepts
à interprétation tendancieuse qui ont hier divisé les ivoiriens ne soient pas
remis sur la table à des fins propagandistes.
Vive
la Côte d’ivoire rassemblée, véritablement réconciliée pour qu’ensemble ses
filles et fils travaillent hardiment à son développement.
Fait à
Abidjan, le 10 juin 2019
Jean Louis BILLON
Secrétaire Exécutif
Chargé de l’Information,
de la Communication,
et de la propagande