La 3ème
édition du gala philanthropique organisé par l’ONG Sillons d’Espoir est prévue
pour le 31 juillet 2021à l’espace la gloriette sis à Cocody Anono. Dans un
entretien accordé au média en ligne le repère d’Abidjan, Madame Nicole Galo
président de l’ONG nous situe sur les enjeux de cette soirée.
Présenter nous en quelques mots l’ONG Sillons
d’Espoir.
Sillons
d'Espoir est une ONG à but non lucratif qui existe depuis dix ans et qui a
principalement pour objet de lutter contre l’autisme, tout en contribuant
à alléger le dénuement des personnes démunies.
Quel bilan pouvez-vous dresser en termes
d’action depuis la création de l’ONG Sillons d’Espoir ?
Depuis cette
décennie d’existence et de fonctionnement, il y a lieu de se réjouir du bilan
satisfaisant de l’ONG qui continue de fonctionner sur les fonds propres
résultant de la contribution de ses membres, à l’exclusion de toute subvention
publique ou privée.
Quelle est la particularité de votre ONG ?
Relativement
à son principal objet qui est de lutter contre l’autisme, ses actions consistent
notamment à encadrer les enfants qui y sont atteints, leur permettre de
s’épanouir comme leurs contemporains (en facilitant leur intégration sociale),
soutenir les parents moralement et matériellement, au travers de suivi
psychologique et de libéralités diverses, et de mettre fin à la marginalisation
de l’autiste qui ne devrait plus être rejeté par les autres.
Vous organisez le 31 juillet prochain à
Abidjan un diner gala, de quoi il s’agira ?
Notre gala
dénommé « gala
philanthropique » connaitra sa 3ème édition à l'adresse
précisée sur les encarts publicitaires, et sera consacré à poursuivre la
mission de sensibilisation et d’assistance des personnes vulnérables. Il
s’agira donc au cours de cet événement de rechercher toute aide ou assistance
sous quelque forme que ce soit qui permettrait de soulager les souffrances de
nos semblables. La tenue du gala donnera lieu à un cocktail dinatoire au cours
duquel sera organisé une levée de fond, ponctuée d’intervenants de
professionnels et diverses autres surprises...
Quels sont vos attentes vis-à-vis du
gouvernement ivoirien ?
En ma
qualité de présidente de l’ONG, mon vœu le plus cher serait de disposer d’un
terrain qui pourrait abriter le centre moderne de prise en charge des enfants
autistes. Nous espérons donc au regard des ambitions qui sont les nôtres et des
difficultés qui sont inhérentes à l’action humanitaire, être élèves au rang des
associations déclarées d’utilité publique, avec une plus grande contribution
des décideurs publics ou privés.
Quel est votre regard sur l’actualité des
ONG en Côte d’Ivoire ?
Dans le
microcosme associatif ivoirien, l’ONG sillon d’espoir qui a la particularité
d’agir à l’international et en interne, se réjouit de la présence des autres
associations qui militent également à améliorer le quotidien de nos
concitoyens. La tâche est immense et ardue, il n’y a pas lieu de s’autocensurer
ou entretenir des relations conflictuelles, mais plutôt de se rapprocher et
mutualiser nos efforts pour atteindre nos objectifs.
Parlez-nous des perspectives de l’ONG.
Avez-vous un appel à lancer ?
A Tous les
acteurs du social, qui excellent dans l’humanitaire, ainsi qu’aux mécènes, ce
combat est le vôtre, car nous avons besoin de tous pour encadrer les enfants
atteints de l’autisme et Troubles envahissants du développement (TED). Toutes
vos contributions sont les bienvenues
L 'Autisme
notre combat.
Un meilleur
encadrement pour un mieux-être.