Dans le cadre de sa rubrique visant à promouvoir l'entrepreneuriat l'équipe de rédaction du Repère d'Abidjan à échangé CHOU MOHAMED, Directeur général associé du restaurant FAIROUZ.
Le Repère : Qu'est-ce
que le projet FAIROUZ?
La
construction de FAIROUZ a débuté en 2017.C'est une conception faite par une
grande équipe et moi-meme.85% de la
décoration a été faite localement.FAIROUZ est un restaurant qui respecte les
normes internationales, il y a deux cuisines, une cuisine traditionnelle
libanaise, une cuisine internationale. Nous cuisinons tout genre de plat africain,
libanais européen.
Le Repère : Quelle est
la particularité de vos mets?
Nos plats
sont préparés selon les standards internationaux.
Le Repère : Quelle est
votre capacité d'accueil ?
Nous
disposons d’une salle de réception qui peut contenir jusqu’ à 450 personnes, un
espace à l’air libre, un restaurant climatisé, un espace vip pour les
afterworks avec une équipe très dynamique prête à réaliser des évènements accueillant
jusqu’ à 1000 personnes.
Le Repère : Qu'est-ce
qui fait la force de FAIROUZ ?
Les
spécialités et force de fairouz, c’est que FAIROUZ a en interne une boucherie,
une pâtisserie qui l'appartient.FAIROUZ
ne soustraite rien, tout ce qui concerne l'alimentation est faîte par nos
cuisiniers de nos différents départements. Nous disposons d’une grande
administration avec une autre administration d'un autre service traiteur.
Le Repère : Depuis
quand est ouvert le restaurant ?
Nous avons
fait les travaux depuis 3 ans et depuis 2 ans le restaurant est ouvert
officiellement.
Le repère : Ne
craignez-vous pas la concurrence ?
Aujourd’hui la
restauration en Côte d'ivoire est devenue très concurrentielle, mais faire découvrir au client la bonne nourriture
bien cuisiné, ce n'est donner de l'avoir
partout. Tu peux avoir un restaurant, mais ne pas avoir la bonne bouffe.
Donc pour se démarquer FAIROUZ est le plus beau restaurant à Abidjan, quand on
aime son travail et on aime ce qu’on fait
on finit toujours par réussir et avoir du monde, les gens qui viennent
dans un restaurant s'ils mangent bien et sont dans un joli espace, sont bien
servis. C’est tout ce qu’ils attendent, pourquoi ne reviendrai-t-ils pas ?
Le Repère: Comment
entrevoyez- vous l'évolution de votre secteur d'activité ?
La Cote d’
Ivoire peut encore contenir beaucoup de restaurants, au Liban une petite ruelle
abrite environ 20 à 25 restaurants, mais il n y a jamais de place dans un
restaurant sauf dans les périodes de pluie.
Le Repère : Le
restaurant contribue-t-il à la lutte contre le chômage ?
Comme toute
autre entreprise FAIROUZ est un appui économique pour la Cote d'Ivoire. Au
niveau de l’administration FAIROUZ emploie 5 personnes : à savoir un
département commercial, un département financier, un département technique, un
département des ressources humaines, et un département en charge de tout ce qui
est magasinage et stockage. Au niveau du personnel, nous employons environ 60
personnes y compris tout le staff de cuisine, les serveurs et l’équipe de
traiteur.
Le Repère : Qu'est-ce
qui caractérise votre main d'œuvre ?
A FAIROUZ
nous ne travaillons pas avec les mineurs. Chez nous, la main d’ouvre, c’est d'
abord la jeunesse ivoirienne. Il faut avoir de bonnes formations de base en
cuisine, hôtellerie dans de très bonnes écoles pour travailler à FAIROUZ.Nous respectons,
ici les normes internationale, donc le recrutement est très sélective.
Le Repère : Vous faite
également dans l'événementiel ?
FAIROUZ est
le seul restaurant qui respecte toutes les tendances et les périodes de
festivités au niveau national. C'est est un seul restaurant qui fête l’indépendance
avec une ambiance purement ivoirienne, nous avons déjà organisé une édition.
FAIROUZ est
un endroit où on innove une fois dans le mois ou par trimestre, la preuve le 24
décembre nous avons organisé une boite de nuit géante dans notre salle de 450
places.
Les
dimanches à partir de 8 heures 30 nous avons des brunchs qui sont à 10 mille
qui permet d’avoir accès à un buffet oriental diversifié, africain et européen.
En ce qui concerne les afteworks, ils sont organisés par les entreprises
elles-mêmes.
A FAIROUZ
nous organisons les évènements classiques à savoir la fête des pères, des
mères, Noël, la tabaski...
Le Repère : Avez-vous
un appel à lancer?
Nous
demandons à notre ministère de tutelle, le ministère du tourisme et de l’hôtellerie
d’avoir un regard sur les différents restaurants qui opèrent en Cote d Ivoire,
car le covid et les dernières élections présidentielles ont beaucoup fragilisé
les restaurants. Nous demandons au ministère d’avoir de la flexibilité car
c'est est très difficile actuellement
Le Repère : Un conseil
à l'endroit des aspirants entrepreneurs ?
J’encourage
les jeunes à ne jamais abonner, seul le travail paie, atteindre des objectifs ne se fais pas en un seul jour
'est un travail de longue haleine. Il faut se battre pour ce qu’on veut, comme
on le dit découragement n’est pas ivoirien.
La Rédaction du Repère d’Abidjan