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INTERVIEW : L’ABBE PIERRE JAURES KOUASSI PRESENTE SON SECOND OUVRAGE

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Cinq ans après son premier ouvrage, l’Abbé Pierre-Jaurès  Kouassi TOGBA vient de faire paraitre son second ouvrage édité par l’édition Le Kamansrin. Au cours d’une cérémonie de dédicace, organisée par l’auteur, ce samedi 9 septembre 2017, à Cocody, nous lui avons accordé une interview.

Bonjour,  veuillez-vous présenter aux lecteurs.

Je suis l’Abbé Pierre Jaurès Kouassi du diocèse d’Abengourou, précédemment professeur de Théologie Systématique au grand séminaire d’Ayama.

Vous organisez une cérémonie en ce jour, de quoi s’agit –il ?

Comme  annoncé depuis quelques temps sur les ententes de la radio nationale catholique, au cours du journal de l’édition de vingt heures du 02 septembre 2017,  ce matin nous avons la dédicace de mon second ouvrage intitulé « L’art de savoir vivre ».Dans ce livre je rappelle un peu ce que nous avons appris aux collèges et lycée, pendant les cours  de l’Education Civique et Morale (ECM) .Pour les anciens il s’agit d’un rappel, pour les nouveaux c’est une interpellation. Le  but de ce livre est de rendre possible le vivre ensemble de sorte à éviter  frustrations et humiliations  dans notre société ;  que la discipline soit en application, que la politesse soit la cible qu’on retrouve dans nos comportements à l’égard des autres, que chacun sache qu’il n’est pas seul dans la société et autant qu’il a besoin qu’on le respect il en doit également aux autres. Ce libre est un document didactique, pratique et fluide au niveau de la lecture et est capable d’aider les gens à rectifier certaines attitudes en public. C’est une interpellation que j’adresse aux uns et aux autres pour harmoniser tant soit peu le vivre-ensemble, le comportement en entreprise, en société et en famille.

A partir de quels constats avez-vous décidé d’écrire ce livre ?

Je suis enseignant depuis déjà une dizaine d’années et je me suis rendu compte qu’en Côte d’Ivoire, de plus en plus,  nous parlons un français abimé, démodé, écorché, nous avons instauré certains concepts à l’intérieur des règles générales de la langue français. Aujourd’hui je me suis rendu compte que l’Ivoirien a adopté certaines  attitudes moins polies en public, et je déplore cela. Nous constatons de nos jours que des élèves ne se gênent pas à   passer en film  une agression infligée à un enseignant, un éducateur public. Le phénomène du téléphone portable reste par moments une dépendance  qui ne dit pas son nom. Faire attention pour ne pas qu’il nous absorbe, on ne peut pas être l’auteur d’une canne plus longue que soi. . Nous avons la société et des enfants il faut donc que l’homme à qui Dieu a donné le mandat de gérer  la création soit à mesure d’assurer cette responsabilité jusqu’au bout, sinon on piaffe et si nous ne faisons pas attention nous piafferons tous.

Le savoir-vivre s’acquiert dès le bas-âge, dites nous à quelle catégorie d’âge est destiné votre ouvrage ?

C’est   un français très simple que j’ai utilisé dans cet ouvrage, un enfant de sixième qui sait lire peut déjà s’approprier le livre. Sachez que ce livre parle d’abord de la famille, puis de la société et enfin de l’entreprise. L’homme doit franchir trois étapes pour son épanouissement  et la garantie de sa dignité.   D’abord  l’éduction qui incombe aux parents (la famille),  la formation et les deux modes d’intégration ( positif et négatif( . Au niveau de la famille il y a beaucoup de chapitres qui concernent l’éducation qu’il faut  donner à un enfant. Au niveau de la formation il y a ce que nous devrons être, nous devons avoir des attitudes et des comportements qui nous font ECOUTER ceux qui nous forment en leur accordant la considération qu’il faut.

                                                               

 

Peut-on avoir le coût du livre.

Vous pouvez l’avoir à 3.000 francs, à la librairie carrefour Cocody, dans les kiosques des  paroisses d’Aboboté ; Tendresse  de Rivera-golf, à saint Thérèse de Marcory ; saint Viateur de la palmeraie, Notre Dame de l’Incarnation ; au couvent des Dominicains (face Ecole de Gendarmerie) ; saint Augustin de Bingerville ; Adahou (Abengourou) et à la procure d’Abidjan (saint Michel d’Adjamé)

Avez-vous un appel à lancer

Je demande aux personnes qui auront  reçu ce livre de me faire des retours  pour me permettre d’améliorer les choses et cela nous permettra ensemble d’améliorer le vivre-ensemble. Que Dieu nous garde dans son Amour

Réalisée par N’GUESSAN.




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