La Côte d’Ivoire et son
voisin le Ghana, qui produisent près de 60% du cacao mondial, ainsi que les
tenants de l’industrie ont convenu de mettre en place un cadre de collaboration
pour trouver des solutions liées à la durabilité du cacao. Ils vont se pencher
essentiellement sur la lutte contre la déforestation, le travail des enfants,
l’amélioration des moyens de subsistance des producteurs, mais aussi sur la
transparence et la traçabilité. C’est l’information donnée à l’issue d’une
rencontre tenue le 10 et 11 septembre à Abidjan.
Pour Koné Brahima Yves en charge de l’instance
ivoirienne de gestion de la filière café-cacao, il s’agit de travailler avec
l’industrie du chocolat pour résoudre les questions liées à la durabilité.
Richard Scobey, Président de la World Cocoa
Foundation, ce consensus sur les mécanismes et actions de suivi est essentiel
pour établir une traçabilité des acteurs et actions mises en œuvre dans la
filière.
A cet effet, un comité ad’hoc va plancher
sur ces problématiques en tenant compte du cadre de collaboration existant
entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. Il devra élaborer une stratégie de
communication commune, un plan d’actions, ainsi qu’un chronogramme.
Au cours du point de presse qui a sanctionné la
rencontre du jour, le Directeur général du Ghana Cocoa Board, Joseph Boahen
Aidoo, a annoncé un recensement général des superficies des plantations de
cacao, des producteurs et du taux de production par zone.