La question de
l’emploi des jeunes est pratiquement au cœur des actions gouvernementales des
pays. La Côte d’Ivoire ne déroge pas à cette règle. C’est dans cette
perspective qu’a été mise en place le bureau de coordination des programmes
emploi (BCP-emploi). Ce programme, né sur les cendres du PEJEDEC doit être
exécuté sur la période 2019-2023.
Le BCP-emploi a pour
objectif de hisser l’apprentissage au rang de véritable voie de formation
initiale. De façon spécifique, il s’agit de mettre en place un nouveau cadre
juridique, organisationnel et fonctionnel de l’apprentissage ainsi qu’un
mécanisme de financement plus soutenable et pérenne ; transformer les
centres de formation professionnelle en centre de formation et d’apprentissage
avec une offre plurielle de formation et un modèle de gouvernance basé sur un
nouveau statut permettant l’implication du secteur privé conformément au plan
stratégique de réforme de l’enseignement technique et de la formation
professionnelle.
En termes de résultats
d’appui institutionnel, Herman TOUALY, directeur général du BCP-emploi a
indiqué au cours d’une présentation faite le mercredi 08 mai dans les locaux de
la structure qu’il devra réussir le pari de l’appui à l’amélioration de la
performance du système d’éducation et de formation. Entre autres, l’appui à la
réforme de la formation professionnelle sur le volet apprentissage, l’appui à
la mise place du projet ‘‘Centre d’excellence Africain’’ financé par la banque
mondiale (préparation, négociation et assistance au démarrage du projet) et
l’appui à la mise en place du projet et de développement de l’enseignement
supérieur en Côte d’Ivoire (PADES).
Ce nouveau programme est
initié en faveur des jeunes diplômés, non diplômés, déscolarisés et peu ou pas
qualifiés. Sur ce chapitre, une approche décentralisée est envisagée avec une
structuration régionale autour des thématiques Thimo, apprentissage en milieu
rural et entreprenariat/AGR avec une maîtrise d’ouvrage déléguée.
Les jeunes diplômés
bénéficieront de formation, d’aide à l’installation suivie d’accompagnement.
Pour les non diplômés, ils auront droit à une alternance formation et pratique.
Pour ce qui concerne les déscolarisés et peu ou non qualifié, il est prévu une
formation théorique et pratique et des primes d’apprentissage.
Il convient cependant
de rappeler que tous ces jeunes qui bénéficieront de ces programmes devront
contribuer au financement de leur programme.
N’S