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BOUAKÉ/LE REDUAO FORME SES MEMBRES.

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Le Réseau des Doctorants de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, en abrégé REDUAO a organisé les 23 et 24 Février 2023, dans la salle de American Corner au campus 2 de l’UAOB sa première édition du séminaire doctoral interafricain autour du thème : 

« LA MOBILITE SCIENTIFIQUE : QUELLE IMPORTANCE POUR LE CHERCHEUR AFRICAIN ? »

C’est par l’hymne national de Côte d’Ivoire, l’Abidjanaise que cette cérémonie a débuté, s’en est suivi les allocutions du président du comité d’organisation, de la présidente du REDUAO et du représentant du parrain Professeur KOUAKOU Koffi

Par ailleurs, président de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké.

Pour le représentant du parrain, Professeur BAMBA Assouman, il a présenté les excuses du professeur KOUAKOU Koffi de son absence indépendamment de sa volonté avant de remercier au nom du parrain le Reduao pour cette belle initiative qui permettra aux doctorants d’avoir plusieurs ouvertures. 

C’est à juste titre qu’il commence son allocution par encourager le REDUAO, qui a donné de l’espoir et d’ouvertures sur le monde à travers le thème du séminaire à savoir LA MOBILITE SCIENTIFIQUE.

Selon le représentant du parrain le thème est innovateur est très constructif.

« Quand j’ai reçu tous les éléments de ce séminaire, beaucoup de choses m’ont frappé et celle que j’ai retenu et autour de laquelle va s’articuler mon intervention c’est bien sûr le thème de la rencontre à savoir la mobilité scientifique. Et donc à la lecture de ce thème, j’ai fait trois pas en arrière pour me trouver vénérable Joseph KI ZERBO qui disait avec filera, rance et je cite : sous les Andes chaudes du passé, réside encore quelques pèses d’avenir. Cela voudrait dire que là où les murmures semblent dire que tout est perdu, le REDUAO nous fait signe pour dire que le feu et la science restent toujours allumés et bien tenus par les doctorants de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. Ces doctorants, en condisciples de René DESCARTES nous interpellent pour dire que c’est en voyageant que le savoir se vend au plus pour tenir le pari de l’avenir. A-t-il déclaré tout en remerciant la présence d’éminences la participation professeurs tels que le professeur Henri BAH, Professeur AKINDES et bien d’autres avant de lancer ouvert les travaux du séminaire.

Pour le professeur BAH Henri enseignant chercheur à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké.

Par ailleurs, coordonnateur de programme Thématique de Cames Gouvernance et Développement

Formateur du module 1 avec pour sous thème ‘’Technique de création de réseaux scientifiques’’

Selon lui, la recherche scientifique ne peut plus se faire en vase clos.

« J’essaie de leur montrer que le Recherche Scientifique ne peut plus se faire en vase clos.

En vase clos, au sens du chercheur qui se renferme sur lui-même, en vase clos au sens de la spécialité qui se renferme sur elle-même, en vase clos, au sens de la région qui se renferme se elle-même.

Les chercheurs sont appelés à collaborer, les divers horizons scientifiques sont appelés à s’ouvrir les uns sur les autres, et pour se faire et faut fonctionner en réseaux. 

Le réseautage scientifique est comme le réseautage politique, c’est comme le réseautage dans nos relations humaines. Je connais Paul, comme Pierre Connait Suzanne et nous nous mettons ensemble pour former un groupe dans lequel nous allons partager nos expériences et dans lequel nous allons proposer aux bailleurs de prêter attention à nos recherches et de répondre aux attentes de la société. Si la Science veut être une science au service du développent, les chercheurs sont contraints de travailler en réseau et cela permet d’avoir des résultats fiables et de ne pas être isolé physiquement et intellectuellement et les stratégies, c’est par connexion, c’est par connaissance et à partir de là le réseau s’étend.

Vous devez retenir essentiellement que les doctorants, les étudiants doivent s’ouvrir les uns aux autres, ils doivent collaborer entre eux pour être de bons chercheurs demain. » nous a confié le Prof BAH Henri. 

Marie Ange SALEYE, Doctorante en Géographie, également présidente du REDUAO, se dit satisfaite et que le choix du thème n’est pas fortuit.

« Nous avons décidé d’organiser un tel séminaire surtout porté sur la Mobilité Scientifique, parce qu’il est important pour tout chercheur de pouvoir aller vers d’autres horizons, vers d’autres territoires, essayer de rencontrer d’autres connaissances, faire aussi une sorte de brassage mais surtout tisser des connexions, faire du réseautage, c’est surtout ça qui nous a motivé et l’objectif derrière c’est également de pouvoir les outiller à connaitre quels sont les débouchés d’un doctorant qui n’est pas forcément au fait de l’enseignement supérieur séminaire enregistre  des participants étrangers et l’objectif c’est de faire nos rencontre de manière tournantes. Cette année la première édition c’est en Côte d’Ivoire et nous voulons que la seconde édition soit dans un autre pays.

Un des débouchés ce n’est pas seulement enseigner à l’université, c’est de permettre à tous les docteurs d’être dans d’autres secteurs comme les organismes ou des collectivités territoriales. » s’est-elle exprimée 

Pour le président du comité d’organisation, Dr Arnold BAHIN, ce séminaire révère d’un caractère important d’autant plus que c’est la première fois que les doctorants eux -même organisent et pilotent cette activité.

« Nous avons constaté qu’il est devenu rare de voir des étudiants doctorants initiés des séminaires pour eux même et qu’ils soient eux -même à l’initiative, c’est-à-dire piloté par eux de bout en bout et on sait aussi l’importance que révère la mobilité surtout scientifique pour un chercheur. Vous allez être d’accord avec moi que celui qui a voyagé, qui a eu des séminaires scientifiques dans des pays a des contrées différentes que lui-même ces contrées, à un moment donné quand vous échangez avec lui, forcément il sera dans la réflexion un peu plus avancée que vous, parce qu’il a  voyagé et il sait beaucoup de chose et nous avons constaté cela et nous sommes dit qu’il serait bien, à partir de la Mobilité que nous allons initier, nous allons créer en même temps aussi un réseau scientifique qui permettra de perpétuer cette mobilité scientifique afin de permettre aux chercheurs de se rencontrer, de discuter , de se confronter aux autres réalités voilà un peu ce qui a motivé cette initiative.

L’une des motivations de ce projet c’est qu’on sait dit que si à partir de Bouaké, nous pouvons faire naître un réseau scientifique interafricain ce serait très intéressant. Il devrait y avoir des participants de Korhogo, de l’Université FHB de Cocody, qui se sont inscris mais qui à la dernière minute ont des empêchements pour venir à Bouaké mais Dieu merci il y a des participants qui sont venus du Mali qui donne ce caractère Interafricain à ce séminaire aujourd’hui. » S’est-il déclaré non sans oublier de remercier les partenaires qui les a accompagnés à savoir le Centre Suisse, MTN et la direction de l’Université UAO de Bouaké. Atelier de formation, panel, échanges ont meublés cette première édition de ce séminaire Interafricain.

Soulignons que les participants ont reçu un certificat de formation.

R'N

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