Le conseil
d’avocats du président du conseil régional de Gbêkè, Jacques Mangoua Saraka, a
affirmé mercredi lors d’une conférence de presse à Abidjan, que son client a
été victime d’un complot dans l’affaire de découverte d’armes et de munitions à
sa résidence jugée en flagrant délit. «
Il est véritablement victime d’un complot mais nous ne savons pas pour l’heure
qui est l’auteur de ce complot », a déclaré Me Adjé Luc assisté de Me Brou
Siméon. « Je ne connais personne sur
cette terre qui dépose des armes chez lui, qui est sensé savoir que c’est une
situation informationnelle, interdite et qui porte ces faits à la connaissance
de la gendarmerie », a-t-il expliqué.
«Ce procès
me fait peur, parce que si quelqu’un jette quelque chose dans ma cour et on me
met en prison parce qu’étant détenteur » il y a un problème, a lâché l’avocat
du président du Conseil régional du Gbèkè, qui s’est dit opposé à ce verdict.
En réponse au procureur qui
soutient la thèse du juge sur le flagrant délit, évoqué lors d’une explication
à la RTI 1 (télévision publique), dimanche, Me Luc Adjé a indiqué que le jeune
de ménage qui garde les clés de la maison n’a pas vu de munitions le 18
octobre, mais a découvert lui-même ces munitions le 20 octobre 2019, ce qui
montre que quelqu’un les y a déposé.
Rappelons
qu’inculpé pour détention illégale de munitions de guerre à sa résidence de
N’Guessankro, M. Jacques Mangoua a été condamné le 3 octobre 2019 par le
Tribunal de Bouaké à «5 ans de prison ferme, 5 ans de privation de droits civiques
et 5 millions de francs CFA d’amende ».
N’G