La deuxième
édition de la causerie débat sur la procédure Laurent Gbagbo et Charles Blé
Goudé devant la CPI, s’est tenue à Abidjan du 25 au 26 juillet, autour du thème
: « Procès Gbagbo et Blé Goudé devant la CPI : Bilan à mi-parcours et
implications d’une action de lutte contre l’impunité ».
Organisée
par l’OIDH (Observatoire ivoirien des droits de l’homme), avait pour objectif
de susciter un débat citoyen sur les leçons apprises de l’intervention de la
CPI en Côte d’Ivoire, et dans d’autre pays africains.
«Notre objectif en tant qu’acteur de la société
civile est de soulever des questions qui fâchent, des questions qui
n’intéressent peut être pas certaines élites mais il faut quand même qu’on
parle parce que les faits dont on parle ce sont déroulés en Côte d’Ivoire et
ceux qui sont accusés sont des ivoiriens. Aucune question ne doit être
délaissée. Aujourd’hui il s’agit de Laurent Gbagbo et Blé Goudé mais demain un
autre ivoirien peut se retrouver devant les tribunaux de la Cour pénale
internationale», a indiqué Éric-Aimé Semien, président de l’OIDH
La présidente, Namizata Sangaré à
saluer cette initiative. Selon
elle, à travers l’existence de la cour pénale internationale permet de mettre
fin à l’impunité. Xavier Jean KEITA, Avocat, Chef du Bureau du Conseil Public
pour la Défense à la CPI (Cour pénale internationale), l’un des panélistes, a
indiqué que dans le cas de l’affaire
Gbagbo-Blé Goudé, les juges se sont prononcés et ont vu qu’il y avait une
totale insuffisance de charges et de preuves et les ont acquittés, mais en
appel, il a été décidé que leur liberté serait mise sous condition.
« Ils ne sont pas libres d’aller et de venir. C’est pourquoi ils ne sont pas
libres de venir pour le moment en Côte d’Ivoire. Ma défense, c’est que si les
gens sont acquittés ils ont droit à une liberté et la liberté ne s’accompagne
d’aucune condition. Et c’est conforme au texte. Le texte en question c’est
acquittement, mise en liberté et à titre exceptionnel détention en attendant
l’appel. Or là, ils sont mis en liberté mais sous condition. Ils devraient être
tout simplement libres d’aller et venir parce qu’acquittés », a-t-il expliqué.
N’A