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Côte d’Ivoire / 𝗟𝗲 𝗖𝗘𝗣 𝗶𝗻𝘃𝗶𝘁𝗲 𝗹'𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗮̀ 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗿 𝗱'𝘂𝗻𝗲 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝘃𝗼𝗶𝘅

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‘‘𝗟𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗳𝗮𝗰𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗺𝘂𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗴𝗲́𝗼𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀’’, 𝘁𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗮 𝘁𝗵𝗲́𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗿𝗶𝗻𝗰𝗶𝗽𝗮𝗹𝗲 𝗮𝘂𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮𝗾𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝘀'𝗲𝘀𝘁 𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁, 𝗹𝘂𝗻𝗱𝗶 𝟬𝟯 𝗼ctobre 𝟮𝟬𝟮𝟮, 𝗹𝗲 𝗙𝗼𝗿𝘂𝗺 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 𝗱𝘂 𝗹𝗲𝗮𝗱𝗲𝗿𝘀𝗵𝗶𝗽 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲.

Une initiative du ministre Sidi Tiemoko Touré, président fondateur du (CEP)Centre d’Etudes Prospectives (CEP), qui est la structure organisatrice de cette rencontre internationale d'échanges. C'était en présence des ministres d'Etat Kandia Camara, représentant le vice-président Tiémoko Meyliet Koné, et Téné Birahima Ouattara; du président de l'Assemblée nationale Adama Bictogo , de l'ancien président du Nigeria, Goodluck Jonathan , des ministres Moussa Sanogo, Adama Coulibaly, N'Guessan KOFFI, Nialé Kaba et Zoro Epiphane Ballo, tous deux membres fondateurs du CEP.

A en croire le ministre Sidi Touré, ‘‘le continent est confronté au défi de développement comme tous les autres continents d’ailleurs. Il doit se développer en tenant compte du contexte géopolitique mondial actuel et futur. Pour ce faire, les pays africains doivent pouvoir mettre en place, au regard des grandes mutations du monde, des géostratégies qui positionnent l’Afrique comme un acteur clé de la marche et du devenir du monde’’, a-t-il indiqué.

Pour lui, l'Afrique ne doit pas être un continent qui subit, mais qui participe à la construction de l’avenir du monde. C'est pourquoi, le Centre d’Etudes Prospectives ‘‘ambitionne d’être une véritable institution œuvrant pour la promotion des politiques de développement du continent, positionnée sur l’échiquier international’’, a-t-il laissé entendre.

Le président fondateur du CEP a ajouté : «L'abondance des ressources stratégiques de l'Afrique, pour les activités industrielles au niveau mondial, fait l’objet d’une véritable convoitise à travers des politiques de captation, voire de détournement créant ainsi des dysfonctionnements structurels qui paralysent le développement socio-économique du continent. Le sous- sol de l’Afrique est un atout économique majeur sur le champ international. Paradoxalement, cela demeure la cause de bien de conflits internes et interétatiques depuis des décennies. Ces situations confligènes entrainent des conséquences dramatiques sur le plan démographique et sécuritaire ». Des thématiques abordés ainsi, les trois sousthèmes, notamment "les risques et menaces sécuritaires dans un monde en mutation ; l’Afrique face à la reconstitution de l’ordre économique mondial ; les enjeux de la transition vers la nécessaire résilience environnementale et climatique" devront permettre de faire ‘‘émerger les leviers qui serviront à garantir le positionnement durable de l’Afrique dans le concert des nations, comme acteur clé impliqué dans les orientations de la géostratégie mondiale », selon lui.

 La ministre d'Etat Kandia Camara, représentant le vice-président Koné Meyliet, a exprimé son optimisme quant aux résultats probants de ces réflexions. « Le monde est en perpétuelle mutation sur le plan géopolitique et géostratégique. Ce qui requiert un changement de prisme et la mise en avant de paradigmes novateurs. Le continent africain doit s'appliquer à trouver sa voie au milieu des contradictions d'un monde qui change beaucoup vite. Nos choix stratégiques doivent être donc pertinents et porteurs de progrès au bénéfice de nos peuples. Cela implique que nous devons pouvoir faire le tri entre les options de gouvernance afin de faire la part belle à ce qui permet de bâtir le développement harmonieux de nos espaces nationaux et du continent », a-t-elle indiqué. Déplorant le fait que ‘‘de petits Etats comme les nôtres sont soumis aux aléas des relations internationales’’, la ministre d'Etat a insisté pour que le continent dispose ‘‘impérativement d'instruments locaux pouvant nous aider à faire une parfaite lecture du contexte géopolitique international, avec eux, l'aide à la prise de décision politique en matière de développement est disponible’’. Car « les enjeux sanitaire, sécuritaire, économique en rapport au changement climatique », a-t-elle renchéri, « sont si pressants ».

Le président de l'Assemblée nationale, Bictogo Adama a, pour sa part, appelé à un partenariat gagnant- gagnant entre les pays africains et les pays riches. Né de la volonté de plusieurs cadres du secteur public, du secteur privé, de ministres, de leaders d’opinion du continent, et d’ailleurs avec le souhait de se réunir et de réfléchir aux questions du passé, aux défis de demain et aux contraintes du quotidien dans un cadre apolitique, indépendant et constructif, le CEP a pour modèle idéologique le Président Alassane Ouattara.

Source CEP

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